Voyage à Strasbourg sur le thème du devoir de mémoire et de la citoyenneté européenne
Les lycéens ont raconté leur voyage lors de cette rencontre intergénérationnelle Crédits : CB65

« Le lycée Lautréamont est fier de son esprit citoyen. » C’est avec ces mots que la proviseure Ana-Maria Celma-Bernuz a introduit la soirée.
Il faut dire que les secondes bac pro métiers de l’hôtellerie et restauration sont venus raconter leur voyage à Strasbourg dans le cadre du projet « Histoire, mémoire et citoyenneté. »
« Dans cette classe, nous tenons à ce que les élèves puissent promouvoir, comprendre et participer à de nombreuses actions liées à l’Europe » explique madame Burtin, professeure de français et d’histoire-géographie au lycée Lautréamont. « Grâce à des aides comme celle de l’association André Maginot 65, nous avons pu proposer un voyage à Strasbourg à nos élèves du 12 au 15 mars. »
Et lorsque l’on parle de Strasbourg, l’Europe n’est jamais loin.
Les élèves ont ramené des souvenirs plein la tête mais aussi sur les murs : carnets de voyage, affiches exprimant leurs émotions durant ce voyage. Les élèves n’ont rien caché.

« Parmi toutes les missions de l’association, l’une d’entre elles concerne la mémoire » explique Alain Roche, président de l’association André Maginot 65. « Dans cette mission, nous organisons les prix de la mémoire qui propose une dotation pour les classes organisant des voyages dans des hauts lieux de l’Histoire. À leur retour, les élèves reviennent avec des devoirs soumis au jury du Prix. Et je dois dire que le travail des secondes de Lautréamont est très prometteur. »

Un prix s’annonce-t-il pour le Lycée Lautréamont ?

Dans le cadre du label École ambassadrice de l’Europe, les élèves de la classe de seconde des métiers de l’hôtellerie et de la restauration du lycée professionnel Lautréamont ont participé début mars à un voyage à Strasbourg sur le thème du devoir de mémoire et de la citoyenneté européenne. Ils ont pu visiter des lieux chargés d’une mémoire collective comme le mémorial Struthof et assister, entre autres, à une session du Parlement européen. Reçus par la députée européenne Irène Tolleret, ils ont ainsi découvert les enjeux d’une citoyenneté européenne porteuse d’avenir. Lundi 13 mai au lycée Lautréamont, ils ont présenté leurs carnets de voyage à leurs familles ainsi qu’aux partenaires qui ont rendu possible ce voyage. La proviseure Anna Celma Bernuz avait invité Alain Roche, président départemental de la Fédération nationale André-Maginot, ainsi que son vice-président Thierry Ramoné, tous deux anciens militaires. Jean-Louis Cazaubon, vice-président à la Région Occitanie, était présent, Benoit Mournet était excusé. Les élèves ont pu visiter le mémorial Struthof ainsi que la cathédrale de Strasbourg après une halte à Paris où les lycéens ont eu la chance de découvrir la Tour Eiffel.

« Le lycée Lautréamont est très fier d’avoir cette notion d’engagement citoyen, nous portons des valeurs. Ce projet de mesdames Simonin, Ambert, Burtin et Alloz s’inscrit pleinement dans cet esprit. » a souligné la proviseure. Loïc, élève de seconde, a décrit son voyage « Nous avons pu visiter le Parlement européen grâce à la députée européenne Irène Tolleret puis le mémorial Alsace Moselle et le camp de concentration allemand, le Struthof après un détour par Paris et la visite de la Tour Eiffel. » Alain Roche est ensuite revenu sur l’histoire de la ligne Maginot et d’André Maginot lors d’un discours magistral. Les personnes présentes ont eu le loisir d’apprécier les carnets de voyage exposés dans la salle de réception du lycée avant qu’un buffet vienne clore ce moment d’échanges.

Publié dans Grand TarbesTarbesHautes-PyrénéesTarbes et alentours

l’Orchestre à l’École inauguré en musique au Guérissa

L’ orchestre de l’école a tenu toutes ses promesses DDM, Delphine Pereira

Jouer d’un instrument de musique à l’école, c’est désormais possible depuis la rentrée à l’école du Guérissa, grâce au dispositif l’Orchestre de l’École, un projet qui réunit tous les élèves d’une même classe autour de la création d’un orchestre.

Un volet musical dans l’école mais aussi pédagogique qui a pu voir le jour grâce au partenariat entre l’Éducation nationale, la collectivité et les enseignants et qui permet à tous les enfants d’accéder à l’apprentissage de la musique, même si, l’école, comme l’a expliqué la directrice des lieux, Pascale Lagleize, n’est pas le conservatoire : « Nous n’avons pas vocation à former des musiciens, nous ne sommes pas une école de musique, nous sommes des maîtres et des maîtresses et nous sommes là pour aider les enfants à grandir, en faire de petits élèves. Avec les enseignants, notre premier souci, c’est de leur apprendre à lire, à écrire, à compter, c’est ce que nous faisons avec toute notre équipe enseignante, c’est notre quotidien ».

Mais, le projet l’Orchestre à l’École a fait son chemin dans la tête de cette équipe consciente que les tout-petits ont aussi besoin de s’ouvrir à d’autres horizons : « On sait que les enfants ont aussi besoin d’acquérir d’autres compétences, d’apprendre la rigueur et, la musique, cela aide à développer toutes ces compétences ».

« Pourquoi pas nous ? »

Une école où le chant était une habitude et après l’épisode Covid, les habitudes sont peu à peu revenues : « Nous avons été invités à rencontrer l’orchestre du collège et petit à petit, l’idée a fait son chemin. On s’est dit, pourquoi pas nous ? ».

Après l’accord de l’Éducation Nationale dont les représentants étaient présents lors de l’inauguration, comme les élus de la commune, il a fallu trouver des partenaires, un luthier mais aussi une formation musicale et la société musicale du plateau était tout indiquée pour relever le défi : « Ils ont été partants, je les en remercie. Ils ont demandé à quatre de leurs professeurs de nous aider à l’école et là, il y avait un challenge. Ce sont des enfants qui n’avaient jamais touché un instrument de musique. Il a fallu aussi acheter un parc instrumental et rétribuer les professeurs. Nous nous sommes tournés vers la mairie de Lannemezan qui nous a soutenus. Merci à vous et merci M. Le Maire car, sans la mairie, ce projet n’existerait pas ? Tous les élèves peuvent choisir leur instrument ».

« Très fiers et très émus »

Vendredi, c’était donc une première pour ces musiciens en herbe, debout devant un public très nombreux et qui ont parfaitement joué leur partition, présentant même les caractéristiques des instruments dont ils jouaient. Un trac vite oublié pour récolter des applaudissements mérités : « Il y a six mois, ils n’avaient jamais vu un instrument de musique mais nous sommes optimistes de nature. Ils sont très fiers mais aussi très émus alors, je vous demande de la bienveillance et de l’indulgence ».

Une belle soirée au cours de laquelle Olivier, enseignant, mais pas de musique, à lui aussi été mis en avant puisqu’il a accompagné les jeunes avec sa clarinette basse, un instrument qui lui était totalement inconnu, il y a à peine six mois.

Article publié La Dépêche : Delphine Pereira

Participation des élèves de l’école du Guérissa aux manifestations patriotiques

Vendredi 26 avril, à 9 h 30, Mostafa Fourar le Recteur de l’académie de Toulouse est venu à l’école élémentaire publique du Guérissa de Lannemezan pour une présentation du dispositif Orchestre à l’École, et pour le déploiement de l’éducation artistique et culturelle dans la circonscription et le département.

Le recteur était accompagné par Anne Miquel Val la directrice académique des Services de l’éducation Nationale des Hautes Pyrénées et par Bernard Plano le maire de Lannemezan.

L’école du Guérissa a été agréée – après le dépôt d’un dossier – par l’association nationale Orchestre à l’école afin de mettre en œuvre ce dispositif à Lannemezan. Dispositif qui vise à faire découvrir à des élèves, pendant le temps scolaire la pratique d’un instrument de musique au sein d’un orchestre. C’est la classe CM1-CM 2 d’Olivier Philippe son enseignant qui a été choisi.

« Afin que le dossier soit retenu », indique Pascale Lagleize, la directrice de l’école, « il a fallu nouer un partenariat avec une collectivité, un luthier et une société musicale ».

Ce qui a été fait avec la société Musicale du Plateau, avec l’Atelier des Vents de Tarbes et la ville de Lannemezan qui a financé l’achat les instruments de musique (11 000 €) avec l’association l’Orchestre à l’École. Par ailleurs la mairie de Lannemezan s’est engagée à rémunérer les professeurs de musique de la société musicale du Plateau mis à disposition (8 000 €). Dans le temps scolaire, les 28 élèves bénéficient de deux heures d’enseignement musical dont une heure d’enseignement et une heure d’orchestre.

Les jeunes élèves ont fait devant le Recteur la démonstration de leurs acquis. Constitués en orchestre, sous la direction de Yann Berthelot, le chef d’orchestre de la société musicale du Plateau, ils ont interprété deux morceaux : « Amstrong » de Claude Nougaro et « Backatown ». Une première intimidante devant « un public » pour les jeunes musiciens.

Bernard Plano, le maire, s’est dit très concerné par le déploiement de l’éducation artistique et culturelle pendant le temps scolaire. Et de citer la pratique du jeu des échecs, et la participation des élèves de l’école du Guérissa aux manifestations patriotiques et de prochaines initiatives à la médiathèque tout dernièrement ouverte.

Pour Mostafa Fourar, le recteur : « Voir des élèves, qui n’ont jamais touché un instrument de musique, qui ont commencé la pratique il y a quelques mois seulement, faire une démonstration démontre de la capacité de ces élèves à s’approprier ces instruments et à travailler avec concentration sur ces instruments difficiles à acquérir. C’est pour moi un plaisir. Au-delà de l’activité musicale, ce que je retiens c’est cette capacité de concentration aujourd’hui dans un moment de zapping, où les enfants ont l’habitude de changer rapidement d’activité. C’est le moyen de leur apprendre la persévérance. Pour arriver à un résultat, il n’y a pas de mystère, c’est la répétition et la persévérance. Cette initiative s’inscrit dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux à l’école primaire. » Lors de la visite du recteur on notait la présence Catherine Vatonne, inspectrice de l’éducation Nationale de Lannemezan, de Robert Monzani, adjoint au maire, de Claire Colin, la directrice de la caisse des écoles de Lannemezan.

L’inauguration officielle de la classe orchestre se déroulera vendredi 3 mai, à 18 h 30, à l’école du Guérissa.

publié La Dépêche le 30/04/2024

Commémoration au Pic du Douly

Nuit du 13 au 14 juillet 1944

Le samedi 09 juillet 2022, une cérémonie s’est déroulée au cimetière anglo-canadien du Douly, dans le Haut-Nistos, commune de Sacoué (65), marquant ainsi le 78ème anniversaire du crash, dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944, du bombardier anglais Halifax venu parachuter armes et matériels pour la résistance.

1944, crash au Pic du Douly : 78ème hommage aux aviateurs anglais et canadiens

Conviée par la déléguée générale du Souvenir Français des Hautes-Pyrénées, notre Section était représentée par cinq de ses membres, à divers titres : Thierry Ramoné président de Section, Catherine Ramoné trésorière-adjoint, Roger Recurt porte-drapeau, Jean-Luc Deniau secrétaire, officiant en tant que porte-drapeau de l’UD des médaillés militaires des Hautes-Pyrénées et Pierre Soulé-Artozoul, administrateur, au titre de son mandat de président de la 846ème Section des médaillés militaires de Lannemezan.
Monsieur le préfet des Hautes-Pyrénées avait fait le déplacement, ainsi que de nombreux élus locaux dont Mme Maryse Carrère, Sénatrice.

Cet émouvant instant de recueillement m’incite à faire découvrir, à nos chers lecteurs et lectrices, ce lieu qui symbolise à lui seul, toute une génération de pilotes, une génération sacrifiée, héros malgré eux, engagés volontaires à combattre le nazisme et soutenir la résistance à n’importe quel prix.

« Le cimetière militaire du Douly, inauguré le 26 août 1994, est le plus haut d’Europe. C’est également le cimetière militaire le plus difficile d’accès. Vous êtes à la hauteur du devoir de mémoire », rappelle Alain Gaudet, représentant la CWGC (Commonwealth War Graves Commission), maître de cérémonie. Cet ancien militaire de la RAF retrace alors l’histoire de ce lieu et affirme en outre que ce coin de France n’a pas eu besoin des alliés pour être libéré, il s’est libéré tout seul. La libération du Sud-Ouest a commencé ici.
Après les dépôts de gerbes, Alain Gaudet récite des psaumes en anglais, traduits ensuite en français. Les noms des sept victimes sont énumérés et après chacune d’elle, un died for freedom (mort pour la liberté) est lancé, repris par l’assistance en français :
Leslie Arthur Peers, officier pilote – Albert Jean Baythorp, officier navigateur – James Spencer Goble, officier bombardier – William Ronald Wharmby, sergent radio opérateur – Jack Brooke, sergent mitrailleur – Harry Clarke, sergent mitrailleur – James Eduard Walsh, sergent mécanicien.

L’Histoire :

Un maquis est créé en juillet 1943 à Nistos (Hautes-Pyrénées). C’est au « Lita », près du col d’Estivère, dans une grange, que sont cantonnés les premiers arrivants (ouvriers, étudiants, cultivateurs), en majorité réfractaires au Service du Travail Obligatoire en Allemagne. Ils sont alors 8 au total. Le groupe prend le nom de « Marat ».
Le 3 mars 1944, le maquis de Nistos fusionne avec le maquis d’Esparros créé en mai 1943. Les deux maquis forment ainsi la 3201ème Compagnie des Francs-Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F.), avec un effectif de 35 hommes. Soutenus par une foi inébranlable et un dynamisme entretenu par leur chef, ces jeunes patriotes acceptent avec courage de très dures épreuves. Mal équipés, ils peuvent parcourir de nuit, dans la neige ou sous la pluie, des distances de 30 à 50 km pour accomplir leur mission ou aller se ravitailler.
Les historiens évaluent à 25 le nombre des activités de sabotage menées par la 3201ème Compagnie contre les usines du plateau de Lannemezan, de la vallée d’Aure, les installations électriques haute tension, la voie ferrée Toulouse- Bayonne et les attaques contre l’ennemi.
En mai 1944, soixante guérilleros espagnols viennent renforcer les F.T.P.F. L’effectif total est alors de 140 hommes. Soutenus par les habitants de la région, dont certains y perdront la vie, le maquis de Nistos-Esparros devient légendaire. De partout, on exagère son importance. Ainsi, les Allemands, harcelés en maints endroits, ne peuvent croire qu’il n’en résulte que de l’action d’une poignée de gars déterminés. Mais, ces jeunes combattants ont besoin d’armes et de ravitaillement.
Au soir du 13 juillet 1944, 7 jeunes aviateurs, anglais et canadiens, de la « Royal Air Force », s’envolent de Blida (Algérie) à bord d’un quadrimoteur Halifax à destination de la France et plus exactement du Col d’Estivère, situé entre Nistos et Sarrancolin, où doit avoir lieu un parachutage. À 23h, le Halifax percute les flancs du Pic du Douly à 1400 mètres d’altitude. Dans l’après-midi du 17 juillet, l’appareil est découvert par deux habitants de Nistos. René RUMEAU*, jeune berger de 15 ans qui se trouve à proximité est chargé, par eux, d’aller prévenir l’instituteur du Haut-Nistos, point de contact avec la résistance. Le 18 juillet 1944, habitants et maquisards, après 03 heures de marche, arrivent sur les lieux du drame. Durant la journée entière, ils recueillent tous les indices, plaques d’identité, bagues, médailles afin d’identifier les corps. Dure mission pour les jeunes du maquis et ces habitants du Nistos. Un à un, les corps sont placés dans des containers de parachutage et déposés dans des fosses. L’inhumation terminée, les jeunes du maquis rendent les honneurs militaires. Une minute de silence est observée.
Mais la réalité est là. Les Allemands peuvent intervenir à tout moment. Il faut donc garder le secret. Les maquisards savent qu’ils peuvent faire confiance à l’admirable population du Nistos et de l’Arize.
Quelques jours après l’enterrement, les habitants, par dizaines, montent se recueillir et fleurir les tombes. Les autorités officielles, informées par un rapport de la gendarmerie de Loures-Barousse, daté du 4 septembre 1944, ne donneront aucune suite.

* René RUMEAU devenu Major de gendarmerie et adhérent à la Section FNRG de Lannemezan jusqu’en 2014, année de son décès. 

Remerciements à Monsieur Daniel Larrégola, président départemental de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACAR65) pour son aimable autorisation d’utiliser le site Internet « Maquis Nistos-Esparros » en ce qui concerne la partie « historique ».

Le cimetière anglo-canadien du Douly
Deux des représentants de la Section FNRG Lannemezan :
Roger Recurt, porte-drapeau et Jean-Luc Deniau, secrétaire
Avantages pour les adhérents

Convention avec IGESA

Avantages dans les hôtels, villages, résidences de vacances et résidences relais de Paris, Toulon et Nice

Le 6 décembre 2022, la FNAM a signé une convention avec IGESA, donnant droit à ses adhérents à des avantages sur leurs prestations. Afin de pouvoir prétendre à ces avantages dans les hôtels, villages, résidences de vacances et résidences relais de Paris, Toulon et Nice, le bénéficiaire devra s’assurer que la ligne « qualité » (non ressortissant, associé, organisme) du bulletin d’inscription téléchargeable en ligne sur le site : https://www.igesa.fr/vos-vacances/telechargements soit bien complétée avec la mention « FNAM »

Il devra également joindre à sa demande un justificatif de son appartenance à la FNAM rempli par le président du groupement auquel il appartient.

Pour obtenir l’attestation spécifique, les adhérents peuvent s’adresser au Bureau du GR189 via la page contact de notre site maginot65.com

Une information complémentaire paraîtra dans le prochain numéro de La Charte.

IGESA assure de nombreuses missions qui concernent tant l’organisation de colonies de vacances, que la gestion d’hôtels, résidences, clubs de vacances mais aussi celle d’établissements sociaux et médico-sociaux (structures d’accueil 
de jeunes enfants, lycée professionnel, maisons d'enfants favorisant l'accueil à responsabilité éducative, etc.). L’institution se charge également de l’octroi de prêts et du paiement de secours d’urgence au profit des ressortissants ainsi que du 
règlement des actions sociales communautaires et culturelles.
Passation de pouvoir chez les anciens combattants Maginot

Le capitaine (er) Francis Ibos démissionnaire, c’est le chef d’escadron (er) Alain Roche qui a été élu président des anciens combattants Maginot de Lannemezan.

La Section Fédérale André Magi­not GR 189 des anciens combattants de Lannemezan qui compte 160 adhérents a tenu son assemblée générale annuelle samedi dernier à partir de 14 h 30 dans les salons du Casino de Capvern. Avec à l’ordre du jour les points habituels qu’était l’adoption des rapports moral et financier. Et surtout point important pour la section de Lannemezan l’élection par l’assemblée d’un nouveau président afin de prendre la suite du capitaine Francis Ibos (er) démissionnaire.

Après avoir eu une pensée pour les amis, les camarades et parents disparus et avoir observé un moment de recueillement, le président démissionnaire a expliqué que sa décision était motivée par le fait qu’il estimait ne plus pouvoir remplir correctement son mandat, car a-t-il expliqué pour cause d’éloignement d’abord, il réside à Sost en Barousse, mais aussi pour cause de raisons familiales. Il remerciait toutes celles et ceux qui se sont investis à ses côtés en particulier Simone Alos, la secrétaire elle aussi de la Barousse, pour qui c’était de même la dernière assemblée générale. Francis Ibos a fait voter par l’assemblée le rapport d’activité et le bilan financier qui ont été votés à l’unanimité, et a fait procéder à l’élection du président. C’est Alain Roche, seul candidat en liste qui a été élu. Un mandat qu’il connaît bien pour l’avoir déjà exercé de 2015 à 2018. À peine élu, Alain Roche a indiqué qu’il allait s’investir afin que le GR 189 reste à son niveau. « Nous avons quelques projets que nous allons essayer de faire aboutir, a-t-il indiqué. Merci à tous de m’avoir donné votre confiance ».

Louis Almodovar, webmaster, a présenté le site Internet qu’il a créé pour le GR 189. « L’un des objectifs, a indiqué Alain Roche, est de trouver de nouveaux adhérents et de faire connaître notre section>>. Par ailleurs, a-t-il précisé, dans les projets figurent la participation au Téléthon de Lannemezan, l’organisation d’un défilé des moyens motorisés des sapeurs-pompiers lors des cérémonies du 8-Mai, la reprise des animations à l’école du Guérissa avec transports des élèves sur des lieux de mémoire, et enfin des actions de prévention sur les risques liés à l’utilisation d’Internet par les Gendarmes de Lannemezan. Du travail en perspective pour le nouveau président.

À l’issue de l’assemblée il a été procédé à une remise de récompenses pour services rendus Francis Ibos a reçu la médaille d’or de la Fédération André Maginot. Andrée Francazal a reçu quant à elle la médaille d’argent, de même que Gérald Matyn et René Dauba. Simone Alos, Muriel Lafforgue et Chantal Fourcade ont reçu quant à elles la médaille de bronze. Lors de l’assemblé on notait la présence de Gisèle Rouillon, 1ère adjointe à la mairie de Lannemezan, du colonel Vire, président du comité de la Légion d’Honneur, de Pierre Soulé-Artozoul président des Médaillés Militaires, de Thierry Ramoné, président des retraités de la Gendarmerie, du capitaine Olivier Buffel commandant la communauté de brigades de gendarmerie de Lannemezan, des sections Maginot de Saint-Gaudens et de Salies-du-Salat, de Claude Olmedo du centre de secours et d’incendie de Lannemezan de Marie-Claire Thuron l’écrivaine.

Article La Dépêche 24/01/2023 – Alain Maillé

A propos du GR 189

Section Fédérale André Maginot – Groupement 189 Lannemezan

Au niveau du département des Hautes Pyrénées,  la Fédération Nationale André  Maginot   est représentée par  la Section Fédérale André Maginot – groupement GR 189. Le siège social de cette association est situé à la mairie de Lannemezan. l’association patriotique à Lannemezan comprend environ 160 adhérents y compris deux sections de la Haute Garonne (Saint Gaudens et Salies du Salat). Elle est dirigée par un Conseil d ‘administration qui comprend

Un président, plusieurs vice-présidents, un secrétaire et un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint, des administrateurs.

Ce conseil se réunit une fois par trimestre. L ‘assemblée générale  se tient chaque année au cours du mois de janvier.

Le GR 189 travaille en étroite collaboration avec les autres  associations patriotiques  du  secteur, à savoir La Légion d ‘Honneur, la Médaille militaire, l ‘Ordre National du Mérite, les retraités de la Gendarmerie  (Fédération nationale  et Fédération départementale). Beaucoup de manifestations se font en commun avec les autres associations – goûters,  après-midi récréatives, journées  grillades, etc..

Revue : La Charte

La Fédération édite une revue appelée La Charte depuis 1929.

La Charte paraît tous les trois mois (parution trimestrielle : 4 numéros par an) et est distribuée gratuitement aux adhérents de la FNAM, ainsi qu ‘aux organismes de tutelle (ministère de la Défense, ONAC, préfectures, etc..).

Elle a vocation à servir de lien entre ses adhérents par la publication d ‘articles historiques et de témoignages sur les conflits dans lesquels la France a été engagée. Ces articles sont rédigés par des historiens, des étudiants spécialisés en histoire, des passionnés  ou par les adhérents.

Les différents groupements d’anciens combattants, affiliés à la FNAM, y publient une fois par an le compte rendu de leur assemblée générale.

Des annonces de recherche d ‘anciens camarades, des photos d ‘époque, des expositions et des ouvrages spécifiques au monde combattant font également partie du contenu de la revue.

La parution d’articles et d’ouvrages dans La Charte est soumise à l’approbation d ‘une commission appelée Commission de La Charte. Cette dernière comprend les membres du comité de direction de la FNAM, le rédacteur en chef et cinq administrateurs de la FNAM Elle se réunit tous les deux mois afin d ‘étudier les articles, les témoignages et les ouvrages proposés  et de décider de leur parution .

Toutes les revues sont accessibles sur les pages de notre site GR189 via un lien en pied de page

Les buts de l’Association

Subventions voyage classes du primaire au secondaire

Perpétuant le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la France, la FNAM subventionne chaque année le voyage des classes du primaire au secondaire sur les hauts lieux historiques et organise un Prix de la Mémoire et du Civisme. Cela concerne annuellement plus de 10 000 scolaires. L’objectif originel de la Fédération, une association patriotique était la solidarité envers les anciens combattants, les blessés et les victimes de guerre. Fidèle à ces valeurs initiales, la FNAM consacre la majorité de ses ressources à ce principe fondamental mais avec les années, son champ d’action s’est inévitablement étendu aux actions sociales plus globales telles que la contribution à la recherche médicale et des aides individuelles et collectives suite à des catastrophes naturelles.