Droit de réponse

Droit de réponse
suite à l’article paru dans la presse le 21 mars 2023 concernant le compte rendu de l’assemblée générale du comité du Souvenir français de Lannemezan

On dit que le silence est le meilleur des mépris, mais il est bon parfois de le rompre afin de mettre un terme à ce qui pourrait être considéré comme une accusation publique.

Sans vouloir remettre de l ‘huile sur le feu, je reviens sur le compte rendu de l’Assemblée générale du comité du Souvenir français de Lannemezan qui s’est tenu le samedi 18 mars 2023. J’ai été particulièrement surpris et contrarié par les propos publics que l’on pourrait qualifier de diffamatoires de la Déléguée générale, je cite :

« Un dernier chiffre en forte baisse à Lannemezan dû notamment à la démission fortement médiatisée du précédent  président,   qui a porté  atteinte  au Souvenir français  ».

Si c’est bien  ma personne  qui a été visée, ce que madame  la Déléguée  générale a oublié de dire, c’est que  cette  démission  a  été  provoquée  par  la  réception,  le  18 juin  2021,  à  13  heures,  d’un  mail  du Président national du Souvenir français dont voici la teneur exacte, je cite à nouveau  :

«  Cher Délégué  général honoraire

Il me revient de plusieurs sources les difficultés que rencontre madame S… B… pour gérer la délégation des Hautes Pyrénées.
Il apparaît clairement que vous n’avez pas compris ce qu’est le statut de délégué général honoraire.
Dès lors, j’ai demandé à madame B… de me proposer la constitution d ‘un nouveau bureau, dans lequel ne figurera ni vous-même, ni votre épouse.
Je regrette d’en arriver à cette décision et ce d’autant plus que vous avez apporté à votre délégation votre passion.
Je vous prie d’agréer, cher Délégué général honoraire, l’expression de mes cordiales salutations ».

Quoi de plus normal que de présenter aussitôt la démission à la Déléguée générale par lettre recommandée avec accusé de réception à la date du 20 juin 2021 après une « mise à la porte » aussi brutale que surprenante, surtout après avoir reçu, six mois auparavant et à titre exceptionnel, le diplôme d’Honneur et la médaille vermeil de l’Association ?

Si cette démission a été fortement médiatisée, c’est par le simple fait qu’à aucun moment ne m’a été donnée l’opportunité de me justifier quant à cette accusation ni même de connaître vraiment les motifs exacts des griefs retenus à mon encontre et à celle de ma compagne, trésorière du comité.

D’autre part, la réaction de la majorité des adhérents du comité de Lannemezan a été spontanée et non dictée, comme on veut bien le faire croire, ceux-ci refusant d’admettre une telle injustice envers leur Président.

Le moins que l’on puisse dire est que depuis près de deux ans que l’association a été placée sous la tutelle de la délégation générale, dont madame B……….. est la représentante, la situation ne semble pas s’être plus améliorée que les griefs à mon égard n’ont été clarifiés, sans quoi les propos de madame la déléguée générale n’auraient pas porté sur l’hypothétique responsabilité des anciens mais sur les avancées de la nouvelle gestion.

Il faut enfin croire que mon incapacité n’a pas fait l’unanimité puisque suite à ma démission, j’ai été aussitôt plébiscité pour rejoindre la Fédération nationale André Maginot, association à vocation sociale, patrimoniale, culturelle et mémorielle dont j’ai , depuis le 21 janvier 2023, repris la présidence et où mes services, notamment dans l’organisation de nombreux événements, sont appréciés de tous, autant que les adhésions se portent bien.

Je conclurai mon droit de réponse en soumettant que l’impatience à vouloir occuper un poste lorsqu’on est persuadé de pouvoir l’améliorer, suppose avant tout l’apport d’idées nouvelles assorti d’un programme de mise en place, plutôt que le dénigrement à long terme de ceux que l’on aura poussés dehors.

Le Chef d’Escadron (er) ROCHE Alain

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